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Pourquoi les derviches tourneurs tournent-ils ? Quiconque a déjà vu un derviche tourneur a sûrement gardé ce jour gravé dans sa mémoire : un homme-toupie vêtu d’une toile blanche qui tourne à l’infini sur lui-même, et une cadence qui s’accélère, s’accélère… C’est un derviche tourneur.
Les derviches sont des hommes de foi musulmans soufis appartenant à l’ordre Mevlevi dont la pratique allie prière, danse et musique. Cet ordre ancien a été fondé à Konya en Turquie au XIIIème siècle. La danse rituelle des derviches tourneurs est inspirée par le grand poète mystique Mevlânâ Celaleddin Rûmi (1207-1273) dont la légende raconte qu’il serait passé un jour devant un bazar où l’on battait de l’or. Pris d’une forte émotion, se laissant porter par le rythme et le son cristallin de l’or battu, Mevlana se serait mis à tournoyer sur lui-même. Par cette danse, il serait entré en communion avec le divin.
Le pouvoir magnétique de la danse des derviches tourneurs est indescriptible et capture le spectateur avec sa transe tournoyante.
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Recueillement, prières, méditation, contemplation, calme, solitude… Nous avons besoin de tout cela pour accompagner au mieux les êtres chers disparus, et pour qu’eux-mêmes nous accompagnent, nous aident à supporter l’idée de leur disparition. Le souvenir éloigne l’oubli. Le souvenir éloigne l’idée de la mort.
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Le barrage d’Imi El Kheng est situé 6 kilomètres au nord de la ville d’Oulad Berhil, dans la vallée du Souss, au Maroc. Lors d’une promenade, nous avons découvert cette maison traditionnelle, en briques de terre crue recouverte de pisé. Une impression de chaleur, d’apaisement et d’intemporalité s’en dégage immédiatement. La voici :
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Librement inspiré d’un tableau d’August Macke réalisé en 1911, intitulé “Rue de l’Église à Kandern” (Straße mit Kirche in Kandern), un travail intéressant sur les couleurs et la transparence :
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Pour le plaisir, une création… :
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L’auteur original de ce tableau est Andriy Shumskiy. Il est né en 1977, en Ukraine. Il est aujourd’hui un artiste majeur en Europe de l’Est. J’ai travaillé à partir de son œuvre originale, mais en insistant tout particulièrement sur les contrastes.
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Une huile sur panneau que je viens d’achever, inspirée d’un travail d’un peintre lié à Jacques Majorelle. Edy-Legrand, de son vrai nom Édouard Léon Louis Warschawsky, est né à Bordeaux le 24 juillet 1892, de mère française et de père juif russe.
Il a été découvert par Marie Steiner, directrice de la galerie new-yorkaise Knoedler, les présentations ont été faites par Pierre Bonnard en 1928.
Il participe à la première exposition universelle d’œuvres gravées de l’Art Institute of Chicago en 1932 où il représente la France. Exposé avec Picasso, Matisse et Derain, il a été le seul à recevoir la mention honorable.
Par la suite, il s’installe à Rabat, au Maroc. Il y vit environ vingt ans où il est très lié à Jacques Majorelle.
« Au Maroc, Edy-Legrand est fasciné par les éléments de vie qu’il découvre dans le mouvement incessant des foules et dans la mise en vibration de la couleur par les jeux de la lumière sur les costumes et le décor. Le spectacle est si totalement pictural qu’il se plaint, dans un premier temps, d’être obligé de lutter contre la tentation de reproduire fidèlement la réalité extérieure […]. Plus il peint, plus il affirme nettement son indépendance vis-à-vis du spectacle de la nature. Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est recréer le frémissement de la matière par les infinies combinaisons des masses colorées ». Claude Leclanche-Boulé, Edy-Legrand, voyage au Maroc, itinéraire d’un peintre, 1993
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Voici une de mes huiles sur panneau de bois, librement inspiré de La maison de La Crau (L’Ancien Moulin)… En février 1888, Vincent Van Gogh a laissé l’hiver froid et triste à Paris et a déménagé dans la ville d’Arles. Là, inspiré par la faiblesse et la lumière du sud de la France, il a créé plus de deux cents peintures en quinze mois. En octobre 1888, Van Gogh a représenté le moulin, connu sous le nom de Tabatière ou Jonquet, en utilisant une épaisse application de peinture, des angles exagérés et des effets vibrants. Van Gogh a été l’un des premiers artistes à libérer de la couleur d’une fonction simplement descriptive.
Dans ce tableau, j’ai fait le choix, contrairement au tableau original réalisé en automne pluvieux, de tons plus chauds et de couleurs plus vives.
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La période qu’August Macke passe avec son épouse Élizabeth à Tegernsee, près de Munich (1909-1911), est marquée par une abondante production d’inspirations impressionniste et fauve. Outre l’influence de Cézanne, on retrouve dans ces toiles les principes de composition des Fauves (Henri Matisse, André Derain, Maurice de Vlaminck, Raoul Dufy, Kees van Dongen) : la couleur est exaltée et le dessin simplifié. La couleur revêt d’ailleurs une importance grandissante dans la création de l’artiste, qui confie dès 1907 :” J’ai mis maintenant tout mon salut dans la recherche de la couleur pure “.
” Ce que j’ai trouvé de plus neuf dans la peinture est cela : il existe des couleurs mises ensemble qui résonnent, ainsi par exemple un rouge et vert particulier, qui quand on les regarde se meuvent et scintillent…
Maintenant, si tu peins quelque chose plein d’espace, alors le son de la couleur qui scintille, devient effet de couleur et espace (…) trouver cette énergie de la couleur créatrice de l’espace, plutôt que de se contenter de restituer un clair-obscur mort, ceci est notre objectif le plus beau. “
Voici une autre interprétation personnelle d’un nu d’August Macke, intitulé “Jeune fille nue au foulard”, réalisé en 1910.
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« Une œuvre d’art est une parabole, c’est la pensée de l’Homme, une idée personnelle d’un artiste, une chanson sur la beauté des choses : une œuvre d’art est l’expression noble et particulière de l’Homme qui est capable de plus que de dire simplement : « N’est-ce pas magnifique ? » ». August Macke
August Macke (1887-1914) n’aura vécu que 27 ans, mais sa peinture est forte et diversifiée. Parfois rattaché à l’expressionnisme allemand, il a en réalité beaucoup évolué malgré la brièveté de sa carrière artistique. A l’Académie des Beaux-arts de Düsseldorf de 1904 à 1906, August Macke reçoit une formation très académique. Son évolution vers l’impressionnisme est liée à ses voyages à Paris à partir de 1907. Il n’a alors que 20 ans. De retour à Bonn, il travaille en plein air selon l’approche impressionniste.
Ci-contre, une interprétation toute personnelle d’un de ses nus intitulé “Nu au collier de Corail”.
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« Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce ?
Un serment fait d’un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer ;
C’est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d’un peu se respirer le cœur,
Et d’un peu se goûter, au bord des lèvres, l’âme! »
Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac)
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Henry Ossawa Tanner (né en 1859 – mort en 1937) est le peintre afro-américain le plus connu du XIXème siècle. Il est né à Pittsburgh, en Pennsylvanie, de Benjamin Tucker, pasteur de l’African Methodist Episcopal Church, et de Sarah Miller Tanner, enseignante. Tanner était l’aîné de neuf enfants. En 1864, il suivit sa famille à Philadelphie où il commença à se passionner pour les arts. En 1879-1885, il entra à la Pennsylvania Academy of Fine Arts et eut pour professeur Thomas Eakins. Il ouvrit son propre atelier de peinture en 1886 à Philadelphie. Après un passage à Atlanta, il enseigna le dessin à l’Université Clark. Il voyagea en France en 1891, puis en Europe et en Afrique du Nord.
Il a peint des scènes de rue à Tanger, dont je m’inspire.
Tanger (en arabe : طنجة /Tanja/ ; en amazigh : ⵜⵉⵏ ⵉⴳⴳⵉ /Tiniggi/ ; en gréco-romain : Tingis) est une ville du Nord du Maroc, dans le Rif occidental, deuxième ville économique du Maroc, capitale de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Elle est le chef-lieu de la préfecture de Tanger-Assilah. Située à l’extrémité du nord-ouest du pays sur le détroit de Gibraltar, la ville se trouve à 24 kilomètres de la côte espagnole.
Beaucoup de peintres s’y sont installés à la fin du XIXème siècle, et au début du XXème, y trouvant matière à illustrer l’orientalisme alors en vogue…
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František Kupka, dit François Kupka, né à Opočno (Bohême orientale), le 23 septembre 1871 et mort à Puteaux (Hauts-de-Seine), le 24 juin 1957, est un peintre tchèque comptant parmi les pères de l’abstraction.
Ce tableau, intitulé “Plans par couleurs, grand nu”, a été réalisé en 1909.
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Henry Ossawa Tanner (né en 1859 – mort en 1937) est le peintre afro-américain le plus connu du XIXème siècle.Il est né à Pittsburgh, en Pennsylvanie, de Benjamin Tucker, pasteur de l’African Methodist Episcopal Church, et de Sarah Miller Tanner, enseignante. Tanner était l’aîné de neuf enfants. En 1864, il suivit sa famille à Philadelphie où il commença à se passionner pour les arts. En 1879-1885, il entra à la Pennsylvania Academy of Fine Arts et eut pour professeur Thomas Eakins. Il ouvrit son propre atelier de peinture en 1886 à Philadelphie. Après un passage à Atlanta, il enseigna le dessin à l’Université Clark. Il voyagea en France en 1891, puis en Europe et en Afrique du Nord. Il a peint cette Porte de la Casbah de Tanger vers 1912.
Henry Ossawa Tanner est enterré au cimetière de Sceaux.
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Nu assis sur un divan, dit la Belle Romaine (1917) – Huile sur toile d’Amedeo Modigliani
On peut légitimement penser que La Belle Romaine n’est pas une amie proche du peintre, elle aurait dans ce cas fait l’objet d’un portrait et ne nous dévoilerait ni son sein ni ses cuisses. Toutefois, certains y reconnaissent les traits de la grande poétesse russe Anna Akhmatova, avec qui Modigliani eut une relation qui débuta en 1910, à l’aube de leurs carrières respectives.
« Pour faire un équilibre entre la tête et les larges hanches, Modigliani supprimes les parties inférieures des jambes. Le corps est nettement une combinaison de formes élémentaires, cylindres, sphères, cônes et cubes, mais les nus de Modigliani sont plus réalistes, moins stylisés que ses portraits. Ici la notion de nudité est renforcée par le morceau de vêtement blanc qui ne cache vraiment rien de ce corps de jeune femme. La sensualité du personnage est renforcée par la cuisse exagérément grande près de l’œil du spectateur. La volupté est toujours gardée sous contrôle par la dignité du style irréprochable. »
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Un Bouddha calme
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Wladyslaw Slewinski, peintre polonais de l’École de Pont-Aven, proche de Gauguin.“Femme peignant ses cheveux” , 1897.
Huile sur toile, l’un des plus admirables incendies picturaux qu’il nous ait été donné de goûter depuis bien longtemps.
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Un portrait de Jeanne Hébuterne au collier, par Amedeo Modigliani
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La même porte, à Fès, toujours d’Henri Pontoy.
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“La porte de la ville”. Huile sur toile marouflée sur carton d’Henri Pontoy… que j’ai reproduite plus ou moins fidèlement…
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Librement inspirée d’une huile d’Henri Pontoy, voici une représentation d’un souk animé…
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